Le marché immobilier français semble reprendre des couleurs, mais cette embellie est à nuancer. En effet, les prix immobiliers avaient augmenté de 4,7 % au premier semestre 2022, bien au-delà des chiffres actuels.
De plus, la hausse des prix, bien que modeste, intervient dans un contexte où les taux de crédit restent élevés, à 3,8 % en moyenne sur vingt ans.
Cette situation crée un climat d’attentisme. Les vendeurs hésitent à baisser leurs prix, tandis que les acheteurs peinent à obtenir des crédits et tentent de négocier.
Conséquence : les transactions traînent en longueur et les ventes s’effondrent. On estime à 812 000 le nombre de transactions au 1er avril 2024, et ce chiffre pourrait ne pas dépasser 800 000 d’ici fin août.